Étude d’homme drapé par François Léon Benouville dit Léon Benouville

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François Léon Benouville dit Léon Benouville

Paris, 1821 – 1859

Étude d’homme drapé, à demi agenouillé, les mains levées – Étude d’ange (au verso, à la pierre noire)

Sanguine et mise au carreau au crayon sur papier beige.

333 x 259 mm – 13 1/8 x 10 3/16 in.

Cachet de l’artiste François Léon Benouville (L. 228c) en bas à droite.

 

 

Né à Paris en 1821, François Léon Benouville fait son apprentissage dans l’atelier de François Édouard Picot à l’Ecole des Beaux-Arts dès 1837. Frère cadet du paysagiste Achille Benouville, il débute au Salon de 1838. Après avoir obtenu le grand prix de Rome de peinture en 1845, Léon part effectuer son séjour à la villa Médicis en compagnie de son frère, lauréat du grand prix de paysage historique la même année. En Italie, Léon se consacre à la peinture d’histoire développant une prédilection pour les sujets religieux. À son retour en France, il obtient la reconnaissance publique avec Saint-François d’Assise, transporté mourant à Sainte-Marie-des-Anges, bénit la ville d’Assise, exposé au Salon de 1853 et acheté pour le musée du Luxembourg (aujourd’hui au musée d’Orsay, Paris). Il meurt prématurément à l’âge de 38 ans d’une fièvre typhoïde.

 

 

fig.1

Notre feuille est à rapprocher d’un dessin exécuté par l’artiste au crayon noir sur papier calque  Jeune homme drapé, à demi agenouillé, tourné vers la droite[1] (fig. 1), dans lequel nous retrouvons le même personnage campé dans une attitude identique avec quelques légères différences dans l’agencement des plissés. Une autre feuille conservée au musée des Beaux-Arts de Rouen intitulée Tobie en prière[2] (fig. 2) présente le même personnage à demi agenouillé avec une variante dans le positionnement des bras ouvert en signe d’adoration. Au verso, de la feuille, l’artiste a croqué rapidement une silhouette à la pierre noire qui pourrait être un ange -avec l’évocation d’ailes sur les côté du personnage- ce qui pourrait confirmer la thématique de cette feuille à l’histoire de Tobie.

 

Réalisé à la sanguine, le dessin a sans doute été mis au carreau par l’artiste en vue d’être reporté pour une composition picturale plus grande.

 

Constat d’état – Bon état général. Petites taches en haut et en bas à droite.

 

[1] Crayon sur papier calque ; 335 x 210 mm ; musée du Louvre, Paris ; Inv. RF 34574.

[2] Pierre noire sur papier chamois ; 317 x 240 mm ; musée des Beaux-Arts, Rouen, inv. 897.6.102. Cf. Marie-Madeleine Aubrun, Léon Benouville (1821-1859). Catalogue raisonné de l’œuvre, Nantes, 1981, p. 243, D. 346.

 

Propositions d'encadrements

Pas de cadre, Cadre Louis XVI plat Or (4cm), Cadre Louis XVI plat Noir et Or (4cm), Cadre plat (4cm) teinté ébène, Cadre inversé (3,3 cm) teinté ébène, Cadre Louis XVI or (3cm)