Étude de femme nue allongée par Francesco Polazzo

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Francesco Polazzo

Venise, 1683 – 1753

Étude de femme nue allongée

Sanguine et lavis de sanguine avec rehauts de blanc sur papier jaunâtre

422 x 522 mm – 16 5/8 x 20 9/16 in.

Coins coupés.

Inscrit en bas à gauche : di Giov. Piazzetta

Filigrane : trois croissants de lune

 

Provenance : New York, Christie’s, 25 janvier 2007, n° 36.

 

Bibliographie : Profili del Mondo. Il racconto naturale e l’umano paesaggio, Museo di Rimini, Modulgrafica Forlivese, Forli, 2016, p. 182-183, n° 54, ill. 54.

 

Né à Venise en 1683, Francesco Polazzo suit une première formation artistique à Bologne étudiant les œuvres de Cignani, Reni, Franceschini et Canuti, avant de retourner, dès 1710, à Venise. En 1716, il est inscrit à la confrérie des peintres de Venise (Fraglia di Pittori) où il rentre en contact avec Sebastiano Ricci et Giovanni Battista Piazzetta. Son activité se déroule essentiellement à Venise où il réalise des commandes religieuses pour la Chiesa dei Servi (aujourd’hui détruite), la Chiesa San Tovaso (Le Christ et le Centurion), et la Chiesa di San Simeone Piccolo. À Bergame, il peint quatre toiles pour le sanctuaire de la Madonna dei Campi. Sa présence est également notée à Brescia entre 1736 et 1738 au Duomo, à la Chiesa Coro di San Giuseppe et la Chiesa Sant’Alessandro

 

La présente étude féminine peut être comparée à une série de nus similaires dessinés à la sanguine par Francesco Polazzo sur papier de même dimension, tous conservés au cabinet des dessins du Castello Sforzesco à Milan : Nu féminin allongé vu de face, Nu allongé Nu féminin vu de dos, Nu féminin allongé appuyé sur sa main, Nu féminin assis Nu près d’un Rocher et Etude pour un Saint Sébastien)[1]. Ces cinq dessins, dont un signé, forment le noyau du corpus graphique de Polazzo. Comme notre dessin, ils ont été précédemment attribués à Piazzetta puis rendus au corpus graphique de l’artiste par Precerutti Garbieri.

 

L’artiste a utilisé un papier filigrané avec trois croissants de lune datant de la première moitié du XVIIIe siècle à Venise que l’on retrouve souvent employé pour les dessins de Francesco Guardi et Giovanni Battista Tiepolo.

 

 

[1] Inv. n° D223/2, D223/3, D223/4, D223/5, D223/21.