Etude de cariatide par Hubert Robert

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Hubert Robert

(Paris, 1733-1808)

Etude de cariatide

Pierre noire.

180 m x 76 mm – 7 1/16 x 2 15/16 in.

Provenance : Jean de Cailleux, son cachet (L.4461) en bas à gauche.

Bibliographie :  Un album de croquis d’Hubert Robert (1733-1808), Galerie Cailleux, Genève, exposition du 30 octobre au 15 décembre 1979, Paris : Les Presses artistiques, 1979, n° 61.

 

Né à Paris en 1733, Hubert Robert reçoit une éducation classique, sous la protection de la famille Stainville-Choiseul, et fréquente l’atelier du sculpteur Michel-Ange Slodtz. Il se rend à Rome, en 1754, avec le comte de Stainville, nommé ambassadeur de France, et suit les cours de l’Académie au palais Mancini dont il devient officiellement pensionnaire en 1759. Durant dix ans, il découvre et étudie les grands maîtres italiens, puis dessine les grands sites archéologiques accumulant de nombreux croquis qui feront de lui un des maîtres du “paysage de ruines”. De retour à Paris en 1765, il connaît un grand succès auprès des personnalités du royaume et de l’élite artistique et intellectuelle. Il est nommé dessinateur des jardins du roi en 1784, puis garde du Museum royal de 1784 à 1792, chargé de l’acquisition et de la présentation des œuvres de la galerie du Louvre. Arrêté pendant la Révolution et détenu dans les prisons Sainte-Pélagie et Saint-Lazare, il réalise des dessins et peint sur des assiettes des paysages et des scènes de la vie carcérale. En 1800, il est nommé conservateur du nouveau Muséum central.

Cette étude de cariatide provient de l’album Ernest May, présenté à la galerie Cailleux en 1979, et correspond au n° 61 du catalogue (fig. 1).  Jean de Cailleux date cette feuille vers 1777-1780 et la classe parmi les croquis de statues « de l’invention de sieur Robert » recréées à partir de souvenir de sculptures antiques.

 

Fig. 1

Constat d’état – Trace d’un ancien montage au verso, légères pliures.