Ruines romaines par Jean-Antoine Constantin, dit Constantin d’Aix

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Ruines romaines par Jean-Antoine Constantin, dit Constantin d’Aix.

Jean-Antoine Constantin, dit Constantin d’Aix

Marseille 1756 – Aix-en-Provence 1844

Ruines romaines

Pierre noire, plume et encre brune, pinceau et lavis gris.

Tampon de notaire au verso, Edmond Notaire à Aix. Inscrit Joseph et numéroté 21. E?, à la plume et encre brune au verso.

395 x 534 mm – 15 9/16 x 21 1/32 in.

 

Originaire de Marseille, Constantin fit toute sa carrière à Aix-en-Provence. Son mécène M. Perron l’envoya se former à Rome où il s’essaya quelque temps à la peinture avant de se consacrer au dessin de paysage. De sévères fièvres mirent fin à son séjour romain au bout de trois ans à peine. De retour à Aix, il pratiqua peinture et dessin de paysage sans relâche. Nommé directeur de l’école de dessin d’Aix-en-Provence en 1787, il fut le professeur de François-Marius Granet et d’Auguste de Forbin mais la Révolution supprima son poste.  Professeur de l’école de Digne pendant l’Empire, il retourna à Aix en 1813 où il demeura définitivement. Granet et Forbin le soutinrent toute sa vie, lui faisant délivrer la médaille d’or à l’Exposition de Paris de 1817, le titre de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1833, et une pension à vie. Granet lui vouait une grande admiration et aurait dit de lui à Forbin : « Celui-là sera toujours le maître. Nous ne sommes pas dignes de délier les cordons de ses souliers » (voir A. Alauzen, La Peinture en Provence, Marseille, 1987, p. 181).

 

Très collectionné par les familles provençales, Constantin est considéré comme le « père de la peinture provençale ». Il contribua en effet à façonner un goût pour le paysage dans cette région mais aussi ailleurs, par l’intermédiaire de ses élèves dont beaucoup eurent des carrières de plus grande envergure que la sienne.

 

Constantin dessinait sur le motif en utilisant le lavis pour reproduire le plus fidèlement possible un point de vue choisi ou la plume pour remplir ses nombreux carnets de croquis. Il aimait également dessiner des sites et des vues de villes, qu’il perfectionnait dans son atelier en mélangeant parfois de manière plus élaborée l’encre brune et l’encre grise.

 

Rapport d’état : grande feuille en bel état, doublée sur papier japon.

Propositions d'encadrements

Pas de cadre, Cadre Louis XVI plat Or (4cm), Cadre Louis XVI plat Noir et Or (4cm), Cadre plat (4cm) teinté ébène, Cadre inversé (3,3 cm) teinté ébène, Cadre Louis XVI or (3cm)