Projet ou fantaisie d’horloge universelle, école française fin XIXe – début XXe siècle

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Un projet d’horloge universelle qui aurait bien servi à Phileas Fogg durant son tour du monde en 80 jours !

Projet ou fantaisie d’horloge universelle, école française fin XIXe – début XXe siècle.

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École française, fin XIXe ou début XXe siècle

Projet ou fantaisie d’horloge universelle

Gouache blanche et dorée, encre noire et rouge.

Feuille 302 x 230 mm – 11,89 x 9,05 in.; diamètre 185 mm – 7,28 in.

Le développement des moyens de transport et la multiplication des échanges commerciaux tout au long du XIXe siècle firent naître le besoin de connaître précisément le temps sur le territoire national mais également dans les diverses parties du monde. Le son des cloches ne suffisant plus à la vie moderne, le temps moyen fut adopté en France en 1840, puis le temps national sur tout le territoire fut officialisé en 1891. Le temps universel fut décidé en 1884 à la conférence de Washington lors de laquelle Greenwich fut désigné le méridien d’origine des longitudes, à la grande déception des Français, qui mirent longtemps à adopter ce nouveau système, par la loi votée le 9 mars 1911 !

Furent créés à cette époque des horloges particulières ou des murs d’horloges permettant de connaître l’heure dans les différents pays du monde, absolument nécessaires pour pouvoir mettre de l’ordre dans les systèmes horaires des chemins de fer. Cet amusant projet d’horloge qui présente le temps dans 42 villes du monde et place Paris ostensiblement au milieu, date d’avant 1911. Remarquons la persistance de certains noms anciens, comme Yeddo (ou Edo, c’est-à-dire Tokyo depuis 1868) ou Smyrne (Izmir). Christiana deviendra Oslo en 1924 tandis que Saint-Pétersbourg changera plusieurs fois de nom, en commençant dès 1914 avec Petrograd.

Constat d’état – Légères pliures, une petite déchirure au milieu à droite.