Peter Birmann
Bâle 1758 – 1844
La grotte de Vicovaro
Gouache sur papier bleu.
292 x 476 mm – 11 ½ x 18 12/16 in.
Provenance : Kasimir Hagen, Cologne, son cachet (Lugt 4795) au verso.
Exposition : Europaïsche Zeichnungen zut Zeit Goethes, Musée Goethe, Düsseldorf, 2005, n° 3, p. 15.
Paysagiste suisse, Birmann fut formé chez son père, tailleur de pierre, puis dans les ateliers de divers artistes suisses, dont le paysagiste Johann Ludwig Aberli (1723 – 1786) qui, lui-même, avait été un élève de Jean-George Wille à Paris, et qui s’était intéressé à la philosophie de Salomon Gessner et de Jean-Jacques Rousseau. C’est sans doute sous son influence que Birmann développa son goût pour le paysage coloré et romantique, un goût qu’il continua à nourrir en travaillant avec le dessinateur suisse Abraham Louis Ducros et le graveur italien Giovanni Volpato lors de son voyage romain entre 1781 et 1790. De retour à Bâle en 1790, il ouvrit un atelier de peinture et se spécialisa dans le paysage, domaine dans lequel il forma son fils Samuel (1793 – 1857), peintre lui aussi. Il fut également marchand d’art.
Située près de Tivoli, Vicovaro est une ville pittoresque au nord de Rome. Ses grottes, comme celles de Tivoli, attirèrent beaucoup d’artistes aux XVIIIe et XIXe siècles. L’atmosphère romantique et le clair-obscur spectaculaire créés par l’amoncellement de gros rochers et la végétation luxuriante inspirèrent Simon Denis et Jean-Charles Rémond parmi d’autres artistes.
Ce dessin a été exposé en 2005 au musée Goethe à Düsseldorf et publié dans le catalogue de l’exposition (voir bibliographie).