Vue du salon du comte et de la comtesse de Bruges, à Berlin, École allemande du XIXe siècle

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Dans l’intimité d’une histoire familiale.

 Vue du salon du comte et de la comtesse de Bruges, à Berlin, École allemande du XIXe siècle.

École allemande, XIXe siècle

Vue du salon du comte et de la comtesse de Bruges, à Berlin

Aquarelle sur papier, gomme arabique sur le drapé de la table.

Inscrit au dos Salon de ma mère à Berlin / donné par Röscher.

175 x 285 mm – 6 7/8 x 11 1/4 in.

Provenance : Marie-Charlotte Apollonie de Bruges (1802 – 1893), épouse d’Henri Michel Scipion, marquis de la Rochelambert (1789 – 1863) ; par descendance jusqu’à aujourd’hui.

 

Bel exemple de dessin servant à la mémoire familiale, cette vue du salon de la comtesse Alphonse de Bruges à Berlin fut conservée avec de nombreux autres documents dans un album amicorum constitué par la fille de cette dernière, la comtesse Apollonie de Bruges, qui rassemble les plus importants souvenirs de sa vie. Née à Berlin dans une famille monarchiste émigrée sous la Révolution, Apollonie de Bruges revint à Paris terminer son éducation au couvent des dames augustines où elle se lia d’amitié avec Georges Sand. Elle épousa en 1822 le comte de Rochelambert. 

L’artiste, dont le nom semble pouvoir être lu comme Röscher, est peu connu. Il y a plusieurs peintres qui portent ce nom en Allemagne au XIXe siècle. Il pourrait s’agir d’August Eduard Ferdinand Röscher dont on connaît un autoportrait.

Constat d’état – Contrecollé. Pliure sur le bord gauche.