Louis Appian
Lyon 1862 – 1896
Jeune femme nue allongée sur un rocher
Sanguine sur papier brun.
496 x 750 cm – 19 1/2 x 29 1/2 in.
Cachet d’atelier à l’encre noire L. Appian en haut à gauche (non répertorié dans Lugt).
Fils d’Adolphe Appian, Louis s’est formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, dès 1879, où il suit l’enseignement de Michel Dumas et Jean-Baptiste Danguin. En 1885, il obtient le Prix de Paris[1] qui lui permet de rejoindre la capitale et entrer dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Dès 1888, il commence à exposer à Paris, au Salon de la Société des artistes français, présentant des portraits et des scènes de genre. Mort à l’âge de 34 ans, son talent était reconnu : « Louis Appian était un artiste du plus brillant avenir et qui laisse quelques œuvres puissantes et fortes. La mort l’a pris en pleine jeunesse, ce qui arrive trop souvent pour les meilleurs »[2].
Cette étude de femme nue allongée est plutôt rare dans l’œuvre de cet artiste, plus connu pour ses paysages dans la lignée de son père Adolphe. Nous pouvons néanmoins citer quelques peintures dans lesquelles il a magnifié le corps féminin comme Rêverie à l’éventail[3] et Modèle allongé sur un sofa (fig. 1)[4].
Constat d’état : quelques taches et déchirure sur le bord supérieur gauche. Ancienne déchirure restaurée dans la partie milieu basse et sur les bords.
[1] « Le prix de Paris de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, à l’aide duquel un artiste lyonnais est envoyé à Paris, pendant trois ans, avec une pension de 1 800 francs, a été décerné à M. Louis Appian, fils du paysagiste Adolphe Appian », Chronique des Arts et de la curiosité, n° 28, 1885, 22 août, p. 219.
[2] Tiré de la Revue du siècle, littéraire, artistique & scientifique, vol. 10, p. 715.
[3] Paris, vente Artcurial, 7 novembre 2012, n° 82.
[4] Monaco, vente HVMC, 16 juin 2019, n° 247.
